Dérouler le fil
Se délecter de l’image évidente.
De l’éléphantesque nœud au chemin qui se trace devant soi.
Partager le dénouement de ce nœud.
Profiter de l’existence des verbes.
Les utiliser. Leur donner du relief. Les révéler.
Au préalable, bien observer son nœud sous toutes ses coutures.
Le maudire.
Se désespérer en l’observant. Être perplexe.
Percevoir plusieurs bouts apparaître, ne pas savoir lequel suivre…
Se montrer vulnérable, aller chercher au fond de soi, partager ses tourments avec d’autres.
Se surprendre. Se dévoiler.
Découvrir le côté salvateur du groupe.
Accepter la lenteur. Patienter. Chercher. S’aventurer. Dessiner.
Retrouver le trésor : son intuition.
Alors là, tout peut commencer.
Initier à la base. Retourner aux sources. Là où l’on peut s’élever.
Choisir un appui précieux et judicieux.
Ecouter.
Se laisser accompagner avec énergie. La nôtre et celle du guide.
Laisser surgir l’évidence de ce que l’on aime faire. De ce que l’on sait faire.
De ce qui nous rend unique.
Oser le défi, même s’il nous parait énorme.
Du courage, du travail, de la concision.
Puis y aller.
Apprécier et savourer la fluidité de ce qu’il se passe.
Regarder les opportunités surgir. S’étonner mais surtout les saisir.
Profiter d’une phase plus calme, d’efforts moins violents.
Remarquer pourtant le résultat. Etre capable de s’en attribuer une part.
Faire un choix. Etre à l’aise. Car c’est un bon choix. S’ouvrir. Etre curieux, très attentif.
Être engagé, s’engager.
Montrer son envie. Non pas montrer pour montrer. Oser montrer son envie.
Ensuite dire oui. Jouer le jeu.
Partager encore. En petit comité.
Apprécier les découvertes.
S’en enrichir, s’étonner, se laisser adoucir.
Accepter ses réticences. Elles doivent avoir une bonne raison d’exister.
Se découvrir encore un peu plus.
Comprendre pourquoi nous faisons ceci dans telle situation. Cela dans telle autre.
Et surtout, que là est notre force. Notre unicité.
En ressortir grandi. Grandi pour soi, grandi pour le monde.
Et prendre conscience de l’ampleur du phénomène si chacun peut vivre cela.
Se demander si c’est trop beau pour être vrai.
Et pourquoi le serait-ce ?
Pousser une porte.
En voir une autre s’ouvrir. Entrer. S’installer, s’engager.
Rencontrer. Observer un tourbillon.
Essayer de comprendre. Prendre comme repère ce que l’on connaît. Inévitablement.
Découvrir quelque chose de nouveau.
Être désorienté. Incrédule.
Comment joie et élan peuvent-ils cohabiter avec l’immobilisme ?
Douter, se débattre.
Se remettre en question, évidemment.
Être assez fort pour ne pas douter de soi.
Trouver en soi de l’énergie.
Sentir ses trapèzes tendus.
Prendre soin de soi.
Retrouver de l’énergie.
Parler, observer.
Oser encore.
Continuer dans la bonne humeur.
Entre-temps, chercher à se nourrir davantage.
Un manque. Un besoin. Certainement un bon filon.
Se décider. Vite.
Oser demander. Se le voir offrir.
Savourer, se délecter.
Se laisser surprendre de déjà connaître. De l’avoir déjà vécu.
Laisser mûrir.
Persévérer. Se perfectionner.
Envisager.
A l’ombre, retrouver ce qui nous rend sombre. Notre lumière.
Celle qu’on a choisie.
On sait qu’elle est lumière.
Se retrouver.
Retrouver nos principaux repères. Ceux qui sont bien accrochés.
Parler de ce dont a déjà parlé. Depuis bien longtemps.
Rêver avec les pieds bien sur terre.
Imaginer, s’imaginer.
Construire, utiliser ses outils.
Se poser des questions, les bonnes questions.
Y répondre. Les partager.
S’accorder.
Annoncer.
Déguster la fluidité.
S’envoler.
Et vivre.